Est-il possible de se faire enterrer dans un cercueil en carton ?
La question de l’enterrement touche chaque famille. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes cherchent des solutions simples, écologiques et moins coûteuses. Le cercueil en carton fait partie de ces nouvelles options. Mais est-il vraiment possible de choisir cette voie ?
Qu’est-ce qu’un cercueil en carton ?
Un cercueil en carton est fait de plusieurs couches de papier recyclé. Il est renforcé pour supporter le poid du corps. Selon des tests menés en France et en Belgique, un cercueil en carton peut porter environ 200 kg. Sa forme et ses dimensions sont proches de celles d’un cercueil traditonnel en bois.
Exemple humain
Prenons l’histoire de Marc, un retraité en Espagne. Avant son décès, il a dit à sa famille qu’il voulait un cercueil en carton. Sa fille a raconté que ce choix reflétait son respect de la nature et son désir de réduire les frais funéraires. Lors de la cérémonie, beaucoup de proches ont trouvé que ce geste était simple mais profond. Cela a permis de parler de l’écologie sans tension, dans un moment de deuil.
Les faits et les preuves
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En France, le cercueil doit répondre à des normes précises (épaisseur, résistance, étanchéité).
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Le cercueil en carton est accepté dans certaines villes, mais pas partout.
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Son prix est environ 200 à 400 €, contre 800 € ou plus pour le bois.
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Le carton se dégrade plus vite dans le sol, ce qui réduit l’impact enviromental.
Une étude menée par une ONG montre que la fabrication d’un cercueil en carton utilise près de 4 fois moins d’énergie que celle d’un cercueil en chêne.
Les limites
Certaines communes refusent encore l’usage du carton, par manque d’habitude ou de régles claires. De plus, certaines familles préfèrent un bois massif pour des raisons de traditon. Enfin, le carton est peu adapté si l’enterrement doit avoir lieu dans un caveau humide.
Vers un choix personnel
L’important est de respecter la volonté de la personne défunte. Pour certains, un cercueil en carton est une solution digne, moderne et écologique. Pour d’autres, le bois reste lié à la mémoire familliale.
Dans tous les cas, la loi permet plus de liberté qu’avant. Se renseigner auprès de la mairie ou d’une pompe funèbre locale reste la première étape.